Citation de Gustave Le Bon ; Les aphorismes du temps présent (1913)
"Que les enseignants sachent apprécier les vertus d’une certaine insolence chez les jeunes. L’insolence, cela n’a rien à voir avec l’arrogance ou la brutalité ; l’insolence est une affirmation tâtonnante de l’autonomie individuelle et la marque d’un esprit critique qui n’avale pas n’importe quoi comme une vérité révélée."
Citation de Fernando Savater ; Pour l’éducation (2000)
"Critiquer, et avoir un esprit critique. Quelle différence ? Si le premier est à relativiser, puisqu’il est souvent porteur de jugements et stérilise l’idée, le second au contraire enrichit l’idée et fait incontestablement partie des compétences à faire acquérir."
Citation de Henri Poincaré ; La science et l’hypothèse (1990)
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Un rien pourrait me détruire… Et pourtant je suis encore là.
Le soutien d’un certain ... m’est cher. Et je ne me rends parfois pas très bien compte de la chance que j’ai.
Seulement dans ces moments-là mes démons m’appellent et je suis prête à tout…
Alors, j’oublie que je suis liée à lui. Et je me laisse aller à des choses qui le rendrait sûrement triste.
Mais puisqu’il n’en saura rien…
Ce n’est qu’un secret. Et c’est contre la solitude des moments où il ne peut être là.
La fidélité a-t-elle un sens ? Existe-t-elle seulement ?
Peut-elle être conditionnée ?
Je me dis que je pourrais être fidèle à un seul homme. Ce J.
Que je ne peux pas oublier. L’envie inassouvie de le rencontrer me le rend absolument inoubliable…
Et puis hier j’ai tiré à pile ou face si je devais lui écrire ou pas.
Voilà plusieurs mois qu’on a pas parlé de sexe. Et presque deux mois qu’on ne s’est pas parlé.
Enfin il m’a envoyé un mot pour mon anniversaire, mais si insignifiant.
Alors… pile je lui écris, et face je ne lui écris pas.
Face.
Merde !
Bon… si c’est comme ça, je vais me faire un bon film histoire de ne pas trop regretter ma soirée seule.
Eyes Wide Shut.
Oui j’ai vraiment les yeux grands fermés avec ce type. Incapable de faire face à la réalité… et toujours enfouie dans mes rêves de gamine qui n’oublie pas son premier… amour ?
Les garçons ... qui reviennent vers moi, comme si rien ne s’était passé,...
Que faire ? Toujours un peu bloquée, et peur d’être infidèle, à ... un homme, qui pourtant est marié et ne m’offrira jamais une pleine relation. Alors que faire ?
Attendre… et puis j’ai d’autres chats à fouetter, comme disait la grand-mère de je ne sais plus qui…
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Enfin il m’en veut surement.
Tant pis. J’ai tellement d’autres choses à faire et à penser.
La rentrée approche, et j’ai beaucoup d’appréhension.
Je vais essayer de réussir, je dois réussir.
]]>Todd Haynes, I’m not there.
]]>Ce qui est certain c’est que je ne peux pas lui dire la vérité, mais je dois lui avouer quelque chose de suffisamment croustillant pour que ce soit crédible.
***
On s’est vu…
Il m’a proposé d’aller au cinéma…
Il disait toujours ''comme tu veux''...
Et puis on a fini par aller au cinéma voir un film d’auteur...
Il durait une heure et demi, ça laisserait le temps pour aller manger ensuite.
Puis au bout d’une quinzaine de minutes, après que le film ait commencé, il a essayé de prendre ma main… Puis de m’embrasser.
Voilà… Ce qui fait qu’on a du parler de choses sérieuses après le film… Et comme on n’a pas trouvé d’endroit où ils servaient encore… On s’est baladés… Il a insisté pour me raccompagner au tram, puis chez moi… Heureusement que j’ai tenu bon...
Il aurait sûrement fait des allusions pour qu’on finisse la nuit ensemble… Et j’aurais été terriblement gênée de refuser.
De toute façon mon frère était chez moi. Et puis, non ce n’est pas une bonne idée. Mais heureusement ce n’est pas arrivé.
Et pendant ce temps nous avons abordé le sujet complexe de ce que je veux, ce qu’il veut… Ce qu’il aimerait… Ce qu’il recherche. Tout en faisant face à notre sentiment d’âme perdue… Ne sachant pas trop où l’on va.
Il ne sait pas s’il a envie d’une relation que physique et sexuelle. Il ne sait pas s’il veut s’engager…
Moi je ne suis pas amoureuse et j’ai juste envie de profiter. Et je lui ai dit que j’avais un plan régulier, et que je m’attachais sans vraiment savoir où on allait.
***
Est ce crédible…
Non je ne peux pas vraiment lui dire la vérité… C’est vraiment nul, et il perdrait confiance en moi, et il serait vexé ou il se sentirait un peu trahi…
Je ne peux pas lui dire qu’on s’était déjà embrassés une fois, la dernière fois… En mars ou avril…
Je ne peux pas lui avouer ce qu’il s’est passé au cinéma… Quand il a pris ma main… j’ai laissé la mienne ...
Et il m’a embrassé et je n’ai pas bougé.
Il caressait mes seins… Ma peau… En passant en dessous de mon haut… Et je touchais timidement ses cuisses… Et son bassin…
Et de fil en aiguille… Ses mains prenaient fermement mes fesses… Et il a même passé sa main sous mon bas…
Je n’avouerais jamais ça..
Et quand j’ai massé son sexe dur par dessus le pantalon…
Qu’est-ce qu’il m’a pris... ?
Je pense que j’aime jouer… Mais il faut que je réussisse à ne pas me sentir coupable par rapport à mon M.
]]>L’amour en double, Joyce Carol Oates
]]>Ce matin j’étais vraiment fatiguée et j’avais envie de me rendormir après avoir levé mon frère pour l’école.
Mais c’était trop.
Ca ne va jamais.
Vraiment difficile de vivre avec une personne pareille. Je pense que je n’aurai aucune difficulté à partir et ne plus le considérer comme mon père.
Au fond, je me demande s’il a vraiment envie d’assumer ce rôle.
Je le déteste profondément, et me console souvent en me rappelant qu’il a des problèmes mentaux.
Et c’est franchement pas facile à gérer au quotidien.
Heureusement je suis sortie un peu quand même, et j’ai vu mon M. qui m’a permis de bien me changer les idées.
C’est bizarre il a fait allusion à l’idée que j’aille consulter une psychologue. Je pense qu’il était vraiment sérieux.
Pourquoi ?
Pour réfléchir à cette façon que j’ai de me comporter comme si je n’existais pas.
Je ne suis pas très d’accord.
Mais ce serait pas mal, peut-être, de parler de certaines choses, afin qu’on me dise si je vis dans un enfer, ou si c’est moi qui exagère…
Ce matin il a dit : ''Je finirais peut-être tout seul, et c’est pas un problème.''
Oui je pense qu’il finira tout seul, mais que ce sera un vrai problème pour lui…
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J’ai été reçue.
Je suis donc officiellement détentrice du concours de professeur des écoles, afin de devenir enseignante dans le 1er degré.
Je n’arrête pas de dire aux gens que je l’ai eu tout juste et je me fais engueuler car :
''NON je ne l’ai pas eu tout juste mais je l’ai eu c’est tout''! !
Mais voilà, je n’ai pas pu m’empêcher d’être un peu déçue en voyant mes notes, et cela m’a laissée perplexe,
puisque je ne semble pas avoir vraiment convaincu le jury.
Alors j’étais juste un peu déstabilisée, mais cela ne remet pas en cause que je sois très heureuse d’être admise.
Waouh. Et peu importe les notes finalement, je suis admise et j’aurai une classe à mi-temps dès septembre.
Voilà ce qu’il faut retenir.
Et cela a son lot de bouleversement, quoique je doive encore attendre l’affectation.
En espérant l’avoir au plus vite et non pas fin août, étant mal classée je m’inquiète un peu de mon lieu d’affectation.
J’ai l’impression que je vais certainement être affectée loin, ou dans un zone sensible. Je ne peux m’empêcher de penser au pire,
en dédramatisant et en me disant que cela se passera bien, et que ça me formera au métier dans tous les cas.
J’ai hâte…
En attendant, et en plus du stress de cette attente, ma mère a décidé de partir de chez moi,
donc je me retrouve seule avec mon père et mes 4 petits frères et sœurs, ce qui n’est pas non plus super facile à gérer.
Moi qui voulais prendre mon indépendance le plus vite possible grâce à l’obtention du concours,
j’espère que cela ne posera pas un problème de plus dans ma famille…
Je suis plus fatiguée de ces problèmes familiaux que de ma vie professionnelle et étudiante, amicale, sentimentale, etc.
Je souffle enfin, et je suis complètement K.O. ces derniers jours.
Je suis sortie, j’ai fait plein de choses différentes, et ça fait du bien.
Je suis allée voir le film ''L’Amant double'',
et l’histoire m’a tellement intriguée que j’ai acheté et commencé à lire le livre qui a inspiré le film. ''L’amour en double''.
Finalement, je réalise enfin que cette année j’étais extrêmement concentrée sur mon concours et que j’ai fait quasiment que ça.
Ces derniers jours, je flâne, je me repose, je prends le temps de regarder des vidéos, des chroniques, je joue à des jeux débiles, et surtout… J’écris à J.
Aïe. C’est nul.
Il continue à faire des allusions à ce qu’on se rencontre… cet été, par exemple…
Mais j’ai l’intuition que si je fais en sorte d’organiser ça, il me mettra un faux plan au dernier moment, et ça risque de me plomber encore.
C’est dingue que toutes ces années accentuent mon attachement à lui et que je ne sois pas simplement lassée de son existence…
Je ne peux pas m’empêcher de me faire des films en pensant à lui, c’est un peu mon moyen d’évasion, mais j’espère que je n’en souffrirais pas, il faut juste que je ne me fasse pas d’espoir.
Si seulement je pouvais me balader dans sa tête et comprendre vraiment ce qu’il ressent, ce qu’il veut. Est-ce que je suis pour lui un simple passe-temps, ou a-t-il une vraie attirance pour moi ? Est-ce qu’il a un réel désir de me rencontrer, ou est-ce des paroles en l’air, proposée à un moment où ça l’excite de dire ça ?
Compliqué. Et il reste très fermé comme toujours… Je ne sais que si peu de choses de lui…
C’est pourquoi, des fois, je me dis, un peu naïvement, stupidement, que j’ai inventé toute cette histoire.
Comme la jeune femme dans "L’Amant double'', qui semble avoir inventé de toute pièce un certain nombre d’élément de l’histoire.
Comme ceux qui ont des hallucinations, comme le personnage de Fight Club qui a une vie parallèle…
Mais j’ai du mal à y croire, j’ai du mal à croire que ce soit possible.
Parfois je me dis : "Quelles sont les preuves que j’ai qu’il existe vraiment?"
Et malheureusement, je ne vois pas.
Du moins, je me souviens l’avoir eu au téléphone, et je vois les conversations facebook, et puis, il y a quelques mails…
Mais je ne connais que très peu de lui… Pourquoi... ?
Parle-t-on de soi à quelqu’un qui nous importe ?
Si j’en savais beaucoup sur lui, peut-être que cela me permettrait d’apparaître dans sa vie,...
Et ainsi me rendre compte de son existence.
Je pense qu’il a toujours eu peur de trop me révéler des choses sur lui,... Car je ferais tout pour avoir son adresse et aller le voir.
A moins bien sûr que je n’ai pas inventé toute cette histoire dans ma tête…
Et à côté de ça, j’ai trois propositions différentes d’amis qui m’invitent à venir passer un week-end chez eux à Paris, ... K. , T. et R. ...
C’est dingue, trois hommes sauf J.
Je me dis que j’irais peut-être chez l’un des trois. Enfin encore faut-il que je sache avec lequel j’ai le plus envie de passer la nuit…
Quelle drôle de questionnement, de sentiment…
Et puis avec un peu de chance, je préviendrais J. de ma présence sur Paris, et il se libérera. Enfin je n’y crois pas trop. Ou plutôt j’y crois mais, je ne me fais pas trop d’espoir… Même si j’en meurs d’envie.
Je ne comprends pas mon obsession…
Un jour je m’en libérerais.
Et puis je me dis que je serais tellement occupée quand j’aurais mon poste, que je n’aurais plus le temps de penser à lui.
J’ai hâte mais profitons d’abord des "vacances" ...
Entre attente de l’affectation, garde d’enfants, stress lié à la famille, démarches administratives, décisions importantes quant à ma prise d’indépendance, et bien sûr préparation de mes cours pour la rentrée 2017, en espérant avoir mon niveau de classe et le nom de la personne avec qui je vais travailler en binôme au plus vite ! !
Vivement les prochaines nouvelles…
]]>Je ne sais pas si je dois encore une fois laisser couler, et prendre sur moi une fois de plus… Comme d’habitude.
De toute façon, que faire d’autre ? Cela me ferait plus de mal que de bien de me révolter.
IL FAUT TENIR BON.
J’ai vraiment des choses importantes à gérer pour moi, pour ma vie. Et cela doit être ma priorité.
Pas les soucis des autres, pas le mal que les autres veulent me faire.
Oufff demain je vais essayer de passer le moins de temps possible ici. J’en peux plus.
J’ai l’impression que mon cerveau se rapetisse quand je suis ici, que je gêne, que je suis de trop.
Qu’une seule chose pourrait me sauver.
Le tuer.
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D’ailleurs, c’est peut-être parce qu’elles sont terminées que je me rends compte de ce bazar qui s’accumule depuis des mois.
Et j’ai d’ailleurs maintenant le temps d’y mettre encore plus le bazar, le désordre, la pagaille, le bordel, le boxon, le foutoir, le souk,...
Alors bien sûr il faudrait ranger tout ça, mettre un peu d’ordre. Mais je ne suis pas forte pour ça.
J’ai toujours eu du mal à jeter, à me débarrasser de trucs, à oublier… à dire adieu. Même au revoir.
Même des fois à remettre les choses à leur place.
Alors comment faire dans la vie ? Amasser continuellement jusqu’à l’overdose, jusqu’à la crise, jusqu’à ce qu’il y ait un facteur extérieur
qui m’amène à reconsidérer dans quel capharnaüm je suis ?
J’ai bien peur que je ne sois pas prête encore.
Je suis terriblement infidèle, jamais je ne pourrais être bien rangée.
Et les affaires dans mon cerveau non plus.
Quoi ?? ? Non mais c’était pas du tout prévu ça.
Il devait pas du tout faire ça.
Enfin je sais pas, comme d’habitude j’allais rentrer chez moi,
heureuse de l’avoir revu, un peu toujours dans cette ambiguïté concernant ses intentions,
mais rien de si dérangeant puisque, a priori, nous avions des tas de choses à faire
et à penser. Loin l’un de l’autre, pas de raison de s’imaginer quoi que ce soit.
Donc, on fait comment maintenant ?
Je suis désemparée. Je ne sais même pas dans quel état il peut être.
Il est monté dans le train, je me souviens de sa main qui lâche la mienne.
Et on se reverra peut-être dans un mois.
Peut-être.
Pour moi ça n’avait pas de sens. Je sais pas si pour lui cela en avait beaucoup plus.
Mais... ? C’est pas son genre de faire ça. Comme ça… Je ne sais pas trop ce qu’il a essayé
de me faire passer comme message, mais je ne comprends rien.
Et c’est pas à moi d’en parler là. S’il pouvait amorcer le sujet…
Je fais comme s’il ne s’était rien passé, ok ?
]]>
Je m’en fous, peu importe où ça me mène, je suis bien quand je lui parle.
J’ai toujours envie qu’il m’écrive, même quand ses demandes deviennent indécentes.
J’hallucine, ce soir.
J’ai l’impression d’être retombée en adolescence.
Comment veut-il que je m’en sorte, s’il fait ça… Je ne comprends pas son comportement.
Peut-être que ça n’a aucun sens pour lui, tout ça.
Mais dans ses mots, d’un seul coup, on sent de l’attachement, la tentative de nouer quelque chose.
Aussi limité ce lien puisse être. Mais quelque chose de légèrement tangible… Doux, et si excitant.
Je ne pense qu’à lui, je n’ai jamais cessé de ne penser qu’à lui depuis 6 ans.
Je suis juste tarée.
Mais il y a un moment il va falloir que je l’efface de ma mémoire, ou que ça bouge.
Je suis accro ?
J. mon éternelle torture.
J’ose à peine imaginer s’il part 13 mois. Sans nouvelles.
Peut-être que ce sera le moment idéal pour faire en sorte de se détacher.
L’éradiquer.
Ou formater mon cerveau.
]]>Il faut que :
- j’oublie ou j’arrive (VRAIMENT !!) à me détacher de J.
- je réussisse à clôturer cette relation avec mon M. ce qui me paraît grandement impossible mais en même temps ça ne peut pas durer éternellement.
- j’aie mon concours.
- j’aie mon Master.
- j’aie mon chez moi.
- je sois plus indépendante.
- j’assume plus mes choix et ma personnalité (pour éviter que ça fasse comme avec mon ex).
- je choisisse personnellement et individuellement de m’engager avec cette personne (pour éviter encore que ça fasse comme avec mon ex).
Il faut aussi que :
- cette personne ne soit pas comme mon ex.
- cette personne et moi ayons vraiment des points communs, des centres d’intérêt qui se rejoignent, une complicité, et qu’on soit à l’aise l’un avec l’autre (VRAIMENT !!!) (un peu comme avec mon M.).
- je ne rencontre pas sa famille trop vite (comme avec mon ex).
( - Si je la rencontre, que je me sente un minimum bien. )
- cette personne soit romantique, attentionnée mais pas trop, et quand même assez portée sur le sexe. Quelqu’un de sensible mais qui peut être aussi un peu comme mon M.
- cette personne soit magnifique et que je ne me lasse pas de regarder son visage, de l’embrasser. (est-ce possible ?)
- je sente que cette idée de relation soit constructive.
- cette personne soit très ouverte d’esprit.
Je pense que la liste pourrait se construire encore mais c’est déjà bien de poser ça. Cela me donne des repères sur ce que je ne veux pas, et ce que je voudrais.
Cette question m’obsède un peu car quand je repense à l’échec cuisant de ma dernière relation je prie pour revenir en arrière.
Seulement ce qui est fait est fait. Alors j’essaie d’aller de l’avant sans trop regretter de n’avoir su dire ce que je ressentais vraiment au moment où je le ressentais.
Je ne m’excuserais jamais assez auprès de M. donc autant ne pas remuer le couteau dans la plaie.
]]>Et nos lèvres ne se touchent plus vraiment.
Que faire quand l’amour s’éteint, quand le regard n’est plus étincelant…
Et quand la joie de se revoir disparaît,
au profit d’une envie d’être ailleurs.
Dans une autre dimension presque.
Sommes-nous vraiment maîtres de nos choix, ou victimes de violentes opportunités... ?
]]>
Aucun désir, aucune passion, aucune joie.
Je te détestais et j’étais si perdue,
Et j’aurais voulu ne pas te faire de mal.
Et j’aurais voulu t’aimer encore…
Mais j’étais ailleurs depuis notre premier baiser.
Notre première rencontre,
Nos premiers ébats,
Où je n’ai jamais été à toi.
Je n’étais plus qu’un mensonge en vie.
Non encore prêt à s’éteindre pour la liberté...
J’étais tout sauf naïve, mon ami,
Et tu étais tout sauf mon amour, mon pauvre ami…
Le feu est aussitôt mort,
A peine eus-tu le temps d’essayer de l’allumer.
Je n’étais pas pour toi, contre tous tes désirs,
Tes caprices, et désillusions.
Je meurs parfois d’envie de te dire adieu,
Je meurs parfois d’envie de te secouer, de te réveiller,
De te dire ce qui me fait réellement brûler !
Non, pas les clefs de ton paradis.
Et voilà déjà le bus qui arrive.
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Mais réside encore quelque chose qui m’empêche de le faire ; de partir, de dire stop. Je n’ai plus envie.
Je ne suis pas amoureuse.
Une peur de prendre des décisions que je regretterais ?
Car je suis heureuse avec lui, quand on discute, quand on se voit, quand on s’apporte mutuellement.
Mais l’aspect sensuel ne m’attire plus.
Ou du moins, pas en ce moment. Peut-être est-ce une mauvaise passe…
Des périodes d’hésitations, des moments de doutes…
C’était la St-Valentin et je n’avais pas acheté de cadeaux…
Je ne sais pas trop ce qui est passé dans ma tête. Comme si déjà je ne voyais plus la nécessité d’engager ce genre de conduite.